lundi 27 février 2012

Un film dont on entend parler


Que d'éloge pour un film muet... C'est fait ! J'ai enfin vu le film au 10 000... récompenses. Celui dont tout le monde ne cesse de parler en ce moment.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, je suis fière de vous présenter:



Comment, pour un film muet en noir et blanc et muet, peut-on faire une aussi grosse vague médiatique ? J'ai compris en le regardant. Film muet en noir et blanc et des années 20, « The Artist» est un film remplis de charme, d'humour et de poètisme artistique.

Costumière de métier, je me suis régalée à la vue des costumes mis en scène en noir et blanc et a la performance des acteurs. Car il faut le dire... tout est dans la gestuel. Le muet est d'autant plus difficile à jouer qu'un film aux textes écrient par Maupassant.




Il y a un vrai travail de mimique et d'expression. Allez dire un « je t'aime » muet !!! Tout se lit dans le regard et la gestuelle.

Ce qui m'a vraiment plu dans ce film est le choix des comédiens et de leurs rôles.

Bon! Je vais vous en présenter une petite partie.

« The Artist » réalisé par Michel Hazanavicius, sortie au cinéma en octobre 2011 ayant jusqu'à ce jour plus de 3 000 000 entrées en France.

Hollywood 1927.
Ce film raconte l'histoire de deux personnages qui, tout au long de leur vie, croisent leur chemin.
George Valentin (joué par Jean Dujardin) est un célèbre acteur au sommet de sa popularité. Il va, par hasard, lors d'un casting, faire la rencontre de Peppy Miller (joué par Bérénice Béjo), une jeune figurante galérant à se faire un nom sur la toile et qui va au fur et à mesure de l'histoire, connaitre une gloire fulgurante.
Tout au long du film on voit la montée en flèche de la carrière de la jeune Peppy et la descente aux enfers de George, qui lui, va sombrer dans l'oubli de son public à l'arrivée du film parlant.
Pendant que la notoriété de Peppy Miller ne cesse de grimper, le personnage George Valentin commence à perdre la tête en même temps que le feu des projecteurs.



George Valentin  (Jean Dujardin) et Peppy Miller (Bérénice Béjo)






Ce qui m'a interpellé est l'apparition de quelques scènes où le réalisateur a incorporé du son pour représenter la folie de l'acteur à l'arrivée du film parlant (rires, voitures, objets tombants, hurlements, ...).
Ce passage illustre très bien en l'espace de 10 secondes, l'arrivée du son sur les images ce qui procure et devient la folie de l'acteur.




On y fait la connaissance du chien de George (joué par Uggie), un animal dressé remarquablement bien et qui tient son rôle à la perfection. L'acteur John Goodman joue pour sa part le rôle du metteur en scène et réalisateur.


John Goodman


Uggie et Jean Dujardin

Voilà ! Bon je ne vais pas non plus tout dévoiler du film. Je vous laisse en laisse un peu pour que vous puissiez vous-même le découvrir.

Alors, pour quand la prochaine virée au cinéma ?



Lora B.

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